
Le succès mondial de Stephen King retient l'attention, à une époque où l'on parle souvent de la "crise de la lecture", notamment chez les adolescents. Un article de journal, "Horreurs de jeunesse", figurant dans le cahier de tests donné aux élèves au début de leur classe de Seconde, rappelle utilement l'engouement de tout un public qui apprécie le "gore" - c'est-à-dire l'épouvante, avec son cortège de créatures cauchemardesques et de victimes sanglantes. Le journaliste, Robert Briatte, concluait joliment, en espérant "qu'un jour peut-être, ou une nuit, tout lecteur de Stephen King se métamorphoserait en lecteur de Maupassant".