Portrait-charge de Flaubert par Eugène Giraud, vers 1866.

Portrait exécuté lors des "soirées du Louvre", organisées par le comte de Nieuwerkerke, directeur des Musées en 1849, puis surintendant des Beaux-arts en 1863. BnF, département des Estampes et de la photographie (Rés. Na-87-Ft 5).
Datation:Flaubert porte la Légion d'honneur au revers de sa veste, ce qui situe le portrait entre 1866, date de sa décoration, et 1870 (la chute de l'Empire).
Dans Le Figaro du 21 janvier 1887, Nieuwerkerke date le portrait de 1866: "Parmi ces portraits [signés Giraud], celui de Flaubert est d'une grande ressemblance. [...] C'est un Flaubert encore beau, un peu engraissé, mais c'était bien son expression, lui enfin, en 1866."
Portrait reproduit (pour la première fois ?) dans Les Maîtres de la Caricature Française au XIX^e siècle, Paris, Quantin, s.d. [1888], puis dans Armand Dayot, Le Second Empire, 1851-1870, Flammarion, s.d. [1900], p. 227.

1. Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830.
Portrait de M. de Rênal.
Le cadre réaliste:
* géographique.
"La petite ville de Verrières peut passer pour l'une des plus jolies de la Franche-Comté".
* historique.
"Depuis 1815 il rougit d'être industriel: 1815 l'a fait maire de Verrières."
Frise chronologique.

2. Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857.
Emma chez les aristocrates.
Le bovarysme:
Ses sources.
Ses manifestations.
Le bovarysme de Bébé Donge.

3. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932.
"Bardamu en Afrique".